20 Février 2019 | Conseil du bien dormir
Sans que nous nous en rendions compte, nous subissons tous les jours les effets des nuisances ou pollutions sonores! Plusieurs sources de bruit sont présentes tout autour de nous : les voitures, les trains, les avions, les appareils ménagers et domestiques divers, les moteurs dans les usines, les casques d’écouteurs, etc.
Ces bruits deviennent des nuisances lorsque leur niveau est élevé et dépasse un certain seuil; pendant la nuit, les niveaux de bruit supérieurs à 40 dB, correspondant au bruit émis dans une rue tranquille d’un quartier résidentiel, peuvent entraîner de légers troubles de la santé et du sommeil. Lorsque nous sommes exposés à longueur de journée à des niveaux sonores supérieurs à 55 dB, nous risquons une montée de la pression artérielle ou même une crise cardiaque.
Il est intéressant de savoir que notre sens trie les bruits, et même s’il agit généralement comme un stimulus de réveil, nous les percevons différemment en fonction de leur provenance. Par exemple un groupe de jeunes criant dans la rue peut parfois passer presque inaperçu alors qu’une mère s’éveillera au moindre babillement de son bébé.
Ce sont les nerfs qui réagissent aux bruits, même aux sons les plus infimes. Ils vous mettent en état d’alerte quasi-permanent et parfois inutile, ils déclenchent la sécrétion des hormones du stress, comme l’adrénaline et le cortisol. Votre vigilance est accrue, ce qui a pour effet l’augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque. Durant le jour, le bruit distrait et perturbe la concentration. La nuit, il trouble le sommeil, provoque des réveils fréquents et réduit la durée des phases de sommeil profond. Car il faut comprendre que vos oreilles et vos facultés auditives sont toujours actives même lorsque vous dormez.
Parmi les effets de la pollution sonore, notons les impacts auditifs qui affectent donc directement l’appareil auditif et peuvent entraîner la perte de l’audition. Puis, il y a les impacts extra-auditifs qui sont le stress, la fatigue, la difficulté à s’endormir et les réveils nocturnes.
Voici quelques mesures pratiques qui pourraient vous éviter de subir la pollution sonore:
L’âge et l’évolution physiologique influent sur la structure du sommeil : on ne dort pas de la même manière lorsqu’on est bébé, enfant, adolescent, adulte ou senior. Bien que le sommeil subisse des transformations tout au long de notre existence, son rôle dans notre santé physique et psychique ne faiblit point, nécessitant une attention particulière, surtout lorsqu'il devient plus fragile.
Le stress, les contrariétés personnelles ou professionnelles vous empêchent-ils d’accéder à un sommeil réparateur ? Ces dernières années, la méditation s’est imposée comme une technique éprouvée pour qui veut (re)trouver la paix de l’esprit. De là à affirmer qu’elle peut nous ouvrir les portes du monde de Morphée, il n’y a qu’un pas. Comment le franchir ?